Histoires d’Hercule

Nous notons que le type est un meurtrier récidiviste, un détraqué sexuel (cinquante filles en une nuit…), un tueur d’enfants (les siens surtout), un mari infidèle, un assassin de jeunes et jolies cavalières (une minute de silence pour toutes les amazones désarçonnées par cette brute), un voleur de bétail qui mérite cent fois la pendaison, un malade mental qui se trimballe avec la peau d’une de ses victimes sur le dos, une catastrophe écologique (on ne compte plus les espèces qu’il a rayées de la carte), un social traître (travailler sans salaire pour le patronat, en accélérant les cadences…), une honte pour les valeurs morales (voyez le peu de cas qu’il fait de sa famille et le nombre d’enfants qu’il a semés à gauche et à droite), un raciste souffrant d’un grave complexe d’infériorité (chaque fois qu’il croise un géant, il le dézingue), un grand mythomane (son père serait Zeus et ses conneries répétitives ordonnées par Héra…), un accro à la coke et aux amphétamines (quelqu’un peut affirmer l’avoir vu se poser plus de cinq secondes ?)… Et nous nous arrêtons là, conscients qu’il y aurait matière à continuer pendant au moins trois pages. Que cela ne tienne, il restera toujours un héros dans le cœur des enfants. C’est qu’il en faut des figures légendaires telles qu’Hercule.  Sinon, qui éveillera des vocations telles que dictateur ou CRS ?


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